1- La refonte de la loi 02-03 en
vigueur ;
2- L’activation
de la mise en œuvre de la loi sur l’immigration
et l’asile en chantier pour amener un vent nouveau à la résolution de cette
question migratoire, socle de la diversité culturelle et du vivre ensemble ;
3- L’activation
de l’exécution du programme de couverture médicale RAMED au profit des migrants
dans le cadre de la stratégie nationale d’immigration et d’asile ;
4- La
simplification des procédures de délivrance et de renouvellement des cartes de
séjour des migrants dues aux exigences de présentation de contrats de bail,
contrats de travail, attestations de travail, CNSS, attestations d’hébergement,
bulletins de paie, relevés bancaires…
5- Développer
une approche sur :
- L’impunité
de fait dans les cas de violences, agressions et actes de vandalisme dont sont
victimes les migrants sans défense ;
- L’iniquité
et les difficultés du recours à la justice suite à la barrière de la langue et
le manque d’assistance des avocats ;
- Les
licenciements abusifs et sans préavis de la plupart des migrants qui prestent
dans les centres d’appel à travers le Royaume, des travailleurs-euses
domestiques et ceux de l’informel (Bâtiment, artisanat…)
- Le non
respect et non application de certaines conventions et lois nationales et
internationales relatives aux droits des migrants et refugiés.
I-
LE DEROULEMENT DES
OPERATIONS DE REGULARISATION DE 2014 ET 2017:
L’opération s’est
déroulée de la manière suivante :
1-
Organisation :
-
Mise en place d’un comité ad-oc pour l’élaboration
de critères de régularisation
-
Formation des agents locaux pour les 81 bureaux
des étrangers à travers le Royaume
-
Circulaire régissant l’opération de
régularisation
-
Les critères de régularisation
-
Dépôt de dossiers de demandes par les migrants
dans les différents bureaux des étrangers et préfectures
-
Durée de traitement des dossiers (maximum deux
mois)
-
Commission nationale de recours
2-
Statistiques :
Les deux phases de
l’opération de régularisation ont donné les résultats suivant :
- Première phase :
2014 – 2015 : - Demandes déposées : 27.130 demandes
-
Demandes régularisées : 23.096 soit 83,5%
- 116
nationalités
- Répartition : - Rabat- Salé- Kenitra : 7.853
demandes soit 34%
-
Casablanca - Settat : 5.774 demandes soit 25%
-
Oriental : 2.310 demandes soit 10%
- Fes -
Meknes : 2.310 demandes soit 10%
-
Syriens : 5.250 demandes
-
Hommes : 56%, Femmes et enfants 44%
-
Sénégalais : 24,15%, Syriens : 19,2%, RDC : 11%,
Cote d’Ivoire : 9%,
Nigeria : 9%, Guinée Conakry : 5%,
Cameroun : 5%, Mali : 4%, Philippines : 4%
etc.
- Deuxième phase : 2016- 2017 :
- 28.400 demandes déposées
Jusqu’au 27 mars
2018, date de la dernière réunion de la commission nationale de recours, on
avait 60% de demandes favorables. Il est à noter pour ce faire qu’on n’a
pas encore les chiffres finaux pour cette deuxième phase de l’opération de
régularisation. Mais on estime avoisiner le chiffre de 25.000 migrants
régularisés pour cette seconde phase.
3-
La Procédure de
Renouvellement des cartes de séjour.
Le Ministère de
l’Intérieur avait publié en date du 10 janvier 2017 un communiqué précisant que
la validité de la carte de séjour passera à trois années "un an après la
régularisation du séjour au Maroc (sauf en cas d'actes répressibles commis par
les intéressés) et que "les procédures de délivrance et le renouvellement
des cartes de séjour seront accélérées et simplifiées au maximum".
Mais le constat
reste contradictoire avec la réalité que vivent les migrants pour renouveler
leurs cartes de séjour. Ils sont confrontés à plusieurs contraintes dues
à ceci :
-
Exigence de contrats de bail ou attestation
d’hébergement, contrat de travail ou attestation de travail
-
Exigence des documents scolaires des migrants
-
L’exigence des passeports à la place de cartes
consulaires dans certaines provinces
-
La difficulté de migrants de communiquer avec
le personnel de certains bureaux (exemple des Anglophones)
Alors que la
majorité des migrants vivent dans les quartiers défavorisés ou populaires et
leurs bailleurs refusent catégoriquement de leur offrir les contrats de bail de
peur de payer les redevances étatiques. Pareil pour les contrats de travail,
sachant bien que 1/10ème des migrants qui travaillent pour la
plupart dans le secteur informel n’ont pas de contrat de travail. Cette
situation est similaire aussi pour nos frères marocains.
II-
DIFFICULTES
RENCONTREES LORS DES OPERATIONS DE REGULARISATION
-
Difficulté des migrants de prouver leur
existence de 5 ans au Maroc
-
Le refus de certaines Ambassades de délivrer
les cartes consulaires à leurs ressortissants
-
Le refus dans certaines provinces de dossiers
de déboutés du HCR
-
L’exigence des passeports à la place de cartes
consulaires dans certaines provinces
-
La difficulté de migrants de communiquer avec
le personnel de certains bureaux (exemple des Anglophones)
-
La non représentation de la société civile dans
beaucoup de bureaux des étrangers à l’exception de Rabat, Casablanca, Agadir et
Nador
-
Fonctionnement
et recevabilité des dossiers diffèrent d’une province à une autre
-
Le non respect de la durée de deux mois pour le
traitement de dossiers dans certaines provinces
-
Le non respect de la durée de deux semaines
pour l’obtention du récépissé et un mois pour la délivrance de la carte de
séjour
-
Exigence de contrats de bail ou attestation
d’hébergement, contrat de travail ou attestation de travail
-
Exigence des documents scolaires des migrants
-
Manque de bonne conduite de certains agents à
l’endroit des migrants
III-
RECOMMANDATIONS
Président,
Veuillez compléter
les recommandations si c’est utile dans ton rapport.
Ajouter aussi
d’autres éléments essentiels non énumérés ici svp.
Corriger également
quelques erreurs ou fautes d’orthographe que vous rencontrerez
Résultats atteints
Nombres de mères
accompagnés pour l'obtention des Extraits de naissance de leurs enfants après
les délais 22
Nombres de Migrant
(es) accompagnés pour déposer plaintes contre les bailleurs 12
Nombre de migrant (es)
accompagnés dans les centres de santé 103
Nombre de femmes enceintes
orientées vers les hôpitaux 32
Nombres de femmes
reçue et orientées victime de traite 11
Nombre de migrants
mineurs reçu et orientés dans les formations 17
Nombre de migrant (es)
reçu de passage dans nos chambres hébergements d'urgence 1323
Nombre de migrant(es)
sensibilisés dans les villes Rabat, Casablanca, Agadir, 3233 migrant(es)
Nombre de kits
d’hygiène et alimentaires offert aux migrant(es) 1223
Nombre de focus group
102
Nombre de campagne de
sensibilisations dans les forets Nador, Tanger, Tétouane
Contre l’immigration
illégale et contre les risques des traversées en méditerranée 26
Nombre de médiations
en conflits inter communautaire 4
Si joindre les
photos
Soutenir